ANNEXES
Annexe A : Le Wifi
En complément à ce que
nous avons étudié dans la partie qui concerne les réseaux de communication
sans fils, nous allons tenter de détailler un peu plus l’un de ces réseaux :
le WiFi[1].
En effet pour comprendre l’intérêt et l’existence de tels réseaux dans le
monde technologique tel que nous le connaissons aujourd’hui, il nous a paru évident
d’étendre notre recherche à ceux-là ; qui plus est, le principe
fondamental de la transmission des données au sein de ce genre de réseau est
le même que celui des télécommandes.
a)
Descriptif
Le WiFi pour Wireless
Fidelity ou littéralement « fidélité du sans-fil » est apparu
concrètement aux abords des années 1990. C’est une technologie standard d'accès sans
fil à des réseaux locaux. Le principe est d'établir des liaisons radio, comme
dans le cas de la télécommande, mais cette fois la rapidité entre des
terminaux et des bornes reliées aux réseaux Haut Débit est fondamentale :
c’est la vitesse de transmission des données qui fait de ce réseau sans fil
le plus performant au monde. L'utilisateur peut se connecter à Internet ou au
système d'informations de son entreprise et accède à de nombreuses
applications reposant sur le transfert de données. Cette technologie a donc une
réelle complémentarité avec les réseaux ADSL, autrement dit les réseaux
filaires Haut Débit, les réseaux d'entreprise ou encore les réseaux mobiles
comme GPRS/UMTS. Ci-dessous on pourra visualiser les deux différents modes
d’utilisation du WiFi : infrastructure ou BSS ( Basic Service Set
) et point à point ou ad hoc ou encore IBSS
( Independent Basic Service Set ).
b) Utilisations
A
l'origine, le WiFi a été conçu pour étendre les réseaux Ethernet des
entreprises. Actuellement, cette utilisation reste majoritaire parce que les
cartes WiFi sont de plus en plus souvent intégrées dans les ordinateurs
portables dont les entreprises s'équipent en grand nombre. Le WiFi est utilisé
pour éviter l'installation de câblage dans les immeubles et réduire ainsi les
coûts d'infrastructure. Il permet aussi d'étendre le réseau filaire existant
pour couvrir des salles de réunion, des bureaux, des entrepôts… avec des
performances équivalentes au réseau câblé. Enfin, il autorise la connexion
d’utilisateurs de passage. De cette idée de nomadisme au sein d'un bâtiment,
est venue assez naturellement l'idée d'étendre l'accès à l'intranet aux
personnes se trouvant en dehors de l'entreprise. Bien sûr, le WiFi ne répond
pas aux besoins de mobilité complète comme les réseaux mobiles GPRS/UMTS.
Mais avec le WiFi, la connexion n'est possible qu'à proximité d'une borne.
Ceci dit, une borne WiFi dispose d'une portée de 100 à 150 mètres et donne
accès aux données dans un périmètre assez vaste. Malgré tout au bout
d’une certaine distance le débit chute brutalement comme le montre le schéma
ci-dessous :
Hôtels, gares, aéroports, cafés, centres de conférences,
galeries marchandes… sont autant de lieux à très forte fréquentation, appelés
Hot Spots. Ils accueillent des utilisateurs (commerciaux, cadres en déplacement
ou encore touristes à la recherche d'informations), dont les besoins d'accès
Haut Débit sont de plus en plus importants. Avec l'installation de bornes WiFi
dans ces lieux de passage, ces nouveaux nomades peuvent accéder depuis leur PC
portable ou leur PDA, à leur messagerie, à des sites Internet ou à l'ensemble
des applications partagées de leur entreprise avec la même ergonomie qu'au
bureau. D’ici à la fin de l’année 2003, plus de 1000 Hots Spots
seront installé en France. De plus la norme WiFi étant universelle, aucun
problème de compatibilité sera à prévoir.
c) Le fonctionnement
Le
WiFi utilise la norme internationale 802.11 qui s'attache
à définir une liaison sans fil utilisant des ondes électromagnétiques,
c'est-à-dire :
La
couche physique définit la modulation des ondes radioélectriques et les caractéristiques
de la signalisation pour la transmission de données, tandis que la couche
liaison de données définit l'interface entre le bus de la machine et la couche
physique, notamment une méthode d'accès proche de celle utilisée dans le
standard Ethernet
et les règles de communication entre les différentes stations. Il
est notamment possible d'utiliser n'importe quel protocole de communication sur
un réseau sans fil WiFi au même titre que sur un réseau Ethernet.
On voit ainsi que le WiFi dérive directement des télécommandes, ou plus
largement des transmission de données par ondes électromagnétiques.
Les
avantages en transmission qu’il possède par rapport aux télécommandes sont
nombreux puisqu’ils résident essentiellement dans la bande passante ou débit
et la portée. C’est le mode de transmission qui crée ces différences :
il est largement amélioré dans plusieurs étapes et surtout dans
l’utilisation du découpage de la bande de fréquence appelé technique FHSS,
mais la démarche reste la même que lors de l’envoi d’information dans une
télécommande. Cette technique FHSS (Frequency Hopping Spread Spectrum,
en français étalement de spectre par saut de fréquence ou étalement
de spectre par évasion de fréquence) consiste à découper la large bande
de fréquence en un minimum de 75 canaux (hops ou sauts d'une
largeur de 1MHz), puis de transmettre en utilisant une combinaison de canaux
connue de tous les ordinateurs du groupe de travail. Dans la norme 802.11, la
bande de fréquence 2.4 - 2.4835 GHz permet de créer 79 canaux de 1 MHz.
La transmission se fait ainsi en émettant successivement sur un canal puis sur
un autre pendant une courte période de temps (d'environ 400 ms), ce qui permet
à un instant donné de transmettre un signal plus facilement reconnaissable sur
une fréquence donnée.
L’étalement
de spectre par saut de fréquence a originalement été conçu dans un but
militaire afin d'empêcher l'écoute des transmissions radio. En effet, un
ordinateur ne connaissant pas la combinaison de fréquence à utiliser ne
pouvait pas écouter la communication car il lui était impossible dans le temps
imparti de localiser la fréquence sur laquelle le signal était émis puis de
chercher la nouvelle fréquence.
Aujourd'hui
les réseaux locaux utilisant cette technologie sont standards ce qui signifie
que la séquence de fréquences utilisées est connue de tous, l'étalement
de spectre par saut de fréquence n'assure donc plus cette fonction de sécurisation
des échanges. En contrepartie, le FHSS est désormais utilisé dans le
standard 802.11 de telle manière à réduire les interférences entre les
transmissions des diverses stations d'une cellule. Il existe de plus une autre
technique qui réside dans la modulation : L’OFDM (Orthogonal
Frequency Division Multiplexing) qui permet d’avoir des débits réels très
importants mais que nous ne détaillerons pas ici.
Finalement,
on remarquera dans ces quelques lignes concernant le WiFi que pour faire évoluer
un système de transmission de données il suffit juste d’améliorer les
principales étapes présente dans les circuits électroniques d’une télécommande :
modulation, utilisation de la plage de fréquence, amplification…
Annexe B : La modulation d’amplitude
Les signaux à étudier au départ son
exactement les mêmes que ceux utilisés dans la modulation de fréquence.
Soit :
s(t)
= a0 + a cos(ωt)
le
signal modulant et :
S(t)
= A cos(Ωt)
le
signal de la porteuse.
Le
signal à transmettre, St(t), en modulation d’amplitude est alors
obtenu en utilisant un multiplieur électronique qui a pour coefficient k :
St(t) = k s(t) S(t)
= A cos(Ωt)
( k a0 + k a cos(ωt)
)
= A cos(Ωt)
k a0 (1 + a/a0 cos( ωt))
Le
signal finalement obtenu est :
St(t)
= U cos(2πFt)
(1 + m cos(2πft))
m
= a/a0 représente le
taux de modulation.
L’amplitude
de ce signal est U (1 + m cos(2πft)), avec U= k a0
A. Elle varie entre Umax
= (1+ m) et Umin = (1 –m). De ce fait :
m
= (Umax - Umin)/( Umax +
Umin)
C’est
ce type de modulation qui était très souvent utilisé pour émettre et
recevoir la radio, et c’est encore le cas aujourd’hui avec par exemple pour
France Inter qui émet sur la fréquence 162 KHz. C’est la radio AM (Amplitude
Modulation) ou GO (Grandes Ondes).
Annexe C : Les ondes hertziennes
Gamme* |
Nom |
Fréquence |
Longueur d'onde |
|
|
0,03 Hz à 0,3 Hz |
10 000 000 km à 1 000 000 km |
|
|
0,3 Hz à 3 Hz |
1 000 000 km à 100 000 km |
|
|
3 Hz à 30 Hz |
100 000 km à 10 000 km |
ELF |
|
30 Hz à 300 Hz |
10 000 km à 1 000 km |
|
|
300 Hz à 3 kHz |
1 000 km à 100 km |
VLF |
radio (GO) |
3 kHz à 30 kHz |
100 km à 10 km |
LF |
radio (GO) |
30 kHz à 300 kHz |
10 km à 1 km |
MF |
radio (OM) |
300 kHz à 3 MHz |
1 km à 100 m |
HF |
radio (OC), radiotéléphone, CB |
3 MHz à 30 MHz |
100 m à 10 m |
VHF |
TV, FM |
30 MHz à 300 MHz |
10 m à 1 m |
UHF |
TV, radar & micro-ondes (bandes L, S) |
300 MHz à 3 GHz |
1 m à 10 cm |
SHF |
radar & micro-ondes (bandes C, X, K) |
3 GHz à 30 GHz |
10 cm à 1 cm |
EHF |
radar & micro-ondes |
30 GHz à 300 GHz |
1 cm à 1 mm |
|
infrarouge |
300 GHz à 385 000 GHz |
1 mm à 0,78 millième de mm |
|
lumière visible |
385 000 GHz à 750 000 GHz |
0,78 millième de mm à 0,4 millième de mm |
|
ultraviolet |
750 000 GHz à 6 millions de GHz |
0,4 millième de mm à 0,05 millième de mm |
|
rayons X |
6 millions de GHz à 300 milliards de GHz |
0,05 millième de mm à 1 milliardième de mm |
|
rayons gamma |
Au-delà de 300 milliards de GHz |
En dessous de 1 milliardième de mm |
Annexe D :
Autres codes, codeur-décodeur,
organigramme
Autres
codes
Touche |
Octet
1 |
Octet
2 |
Octet
3 |
Octet
4 |
On /Off |
00001010 |
11110101 |
11101000 |
00010111 |
Son Off |
00001010 |
11110101 |
11011000 |
00100111 |
1 |
00001010 |
11110101 |
10110000 |
01001111 |
2 |
00001010 |
11110101 |
01110000 |
10001111 |
Codeur-Décodeur
Etude
d’un codeur ou encodeur.
C’est un circuit à N entrées dont une seulement est active et qui délivre sur n sorties (en code binaire ou autre) le numéro de l’entrée.
Glossaire
Airport :
Technologie d'Apple
permettant de relier des appareils domestiques sans câbles.
Bluetooth :
Consortium industriel créé par Nokia, Ericsson,
Intel, IBM et Toshiba visant à définir une norme de connexion inter appareils
sans câble pour remplacer port irDa infra-rouge et pour faciliter la
communication entre téléphones mobiles, appareils photos, ordinateurs
portables, communicators et autre produits électroniques.
GSM : (Anglais : Global System
Mobiles).
Norme de transmission téléphonique et numérique très répandue en
Europe pour les téléphones sans fil. Depuis peu, avec une interface PCMCIA qui
permet aux portables de se connecter aux téléphones GSM, il est possible
d'envoyer des données. Comme avec un modem, mais en se passant du réseau téléphonique
habituel (RTC).
Infrarouge :
L’infrarouge est un rayonnement électromagnétique; il possède toutes les
propriétés fondamentales de la lumière: propagation, réflexion, réfraction,
interférences, diffraction, diffusion, polarisation, etc. Il est situé dans
une région spectrale invisible à l’œil humain, entre la lumière et les
micro-ondes; ses longueurs d’onde sont supérieures à celles des radiations
rouges (l<0,72 mm)
et on peut leur fixer une limite supérieure qui est voisine de 0,1
cm. Le
domaine de l’infrarouge est divisé en infrarouge proche (0,7 mm<l<3 mm),
en infrarouge moyen (3 mm
< l<25 mmm)
et en infrarouge lointain (au-delà de 25 mm).
Cette division très arbitraire est liée au développement des types de détecteurs
utilisables et à la nature des matériaux utilisés.
Rlan :
(radio local area network) : réseaux
locaux radioélectriques (RLR).
UMTS :
(Anglais
: Universal Mobile Telecomunications System)
Futur standard pour les télécommunications mobiles.
Bibliographie
AGATI,
Pierre, Electricité, électronique de commande, de puissance, électrotechnique,
Dunod, 2000.
BATTU,
Daniel, Télécommunication, Principes, infrastructures et services,
Dunod,
GUEULLE,
Patrick, Télécommandes, technique et réalisation , Editions
techniques et scientifiques françaises, 1999.
KNOERR,
R, « Une télécommande 3 canaux par fibres optiques », Electronique
pratique n°271, p46 à p54.
REBOUX,
A, « Télécommande infrarouge à pic », Electronique pratique
n°261, p60 à p68.
TAVERNIER,
Cédric, « Télécommande HF universelle », Electronique pratique
n°256, p58 à p63.
Sitographie
Les
notations en étoile représentent uniquement notre avis personnel sur l’intérêt
du sujet, et ne tiennent compte, en aucun cas, du travail réalisé.
http://www.essi.fr/~leroux/transmission/node2.html
: cours complet sur les différentes étapes de la transmission. Beaucoup
d’informations sur le bruit et la déformation du signal. Site très fourni
mais malheureusement encore en construction. (
)
http://www.ac-nice.fr/physique/modulation/modamfm.htm
: notions qui sont essentielles à la compréhension de la modulation
d’amplitude et de fréquence. Ce site permet de comprendre simplement la démarche
de la modulation. (
)
http://membres.lycos.fr/bnathalieb/sp-cialit--terminale/physique/resumodula.lwp/resumodula.htm
: de nombreux schémas et explications sur la modulation et la démodulation. Le
plus intéressant sur ce domaine. (
)
http://www.xena.ad/lcf/modem/modem.htm
http://www.commentcamarche.net/wireless/wlintro.php3
: complément au cours sur la modulation de fréquence. Calcul et approche plus
simplifiés. (
)
http://rubb.free.fr/802-11/presentation.php
: le site regroupant l’indispensable pour comprendre comment fonctionne le
WiFi. En revanche pas de généralités. (
)
http://www.temp.eleinmec.com/index.htm
: toute la documentation correspondant au NE555. Très utile et suffisamment
vulgarisé. (
)
http://www.dede75007.com/alacouleur/24/24alacouleur.htm
: beaucoup de généralités sur les différents types de télécommandes. Site
peu ordonné. (
)
http://perso.wanadoo.fr/jf.fourcadier/haut_debit/biphase/biphase.htm
: site consacré au codage biphase. Assez succinct. (
)